Foto: K.G. Marhoffer
Wort für den Tag
(La traduction en français se trouve après la prédication allemande.)
Markus 4,35–41
35 Und er sagt zu ihnen am Abend dieses Tages: Lasst uns ans andere Ufer fahren. 36 Und sie liessen das Volk gehen und nahmen ihn, wie er war, im Boot mit. Auch andere Boote waren bei ihm. 37 Da erhob sich ein heftiger Sturmwind, und die Wellen schlugen ins Boot, und das Boot hatte sich schon mit Wasser gefüllt. 38 Er aber lag schlafend hinten im Boot auf dem Kissen. Und sie wecken ihn und sagen zu ihm: Meister, kümmert es dich nicht, dass wir untergehen? 39 Da stand er auf, schrie den Wind an und sprach zum See: Schweig, verstumme! Und der Wind legte sich, und es trat eine grosse Windstille ein. 40 Und er sagte zu ihnen: Was seid ihr so furchtsam? Habt ihr noch keinen Glauben? 41 Und sie gerieten in grosse Furcht, und sie sagten zueinander: Wer ist denn dieser, dass ihm selbst Wind und Wellen gehorchen?
Sobald Wasser rauscht, steigt die Frequenz seines Pulses. Kalter Schweiß legt sich auf die Stirn, die Hände zittern, die Finger werden kalt, der Atem geht schnell. Angst. Todesangst. Er ist einer der 137 Überlebenden der Schiffskatastrophe, die im September 1994 die „Estonia“, eine estnische Fähre, im Seegebiet südlich der Stadt Turku bei hoher See getroffen hat. 852 von 989 Menschen fanden einen schrecklichen Tod.
Am 14. April 1912 lief der Luxusdampfer „Titanic“ bei seiner Jungfernfahrt von Southampton nach New York auf einen Eisberg und sank binnen einer Stunde. 1513 Menschen starben.
Am 30. Januar 1945 war die „Wilhelm Gustloff“ mit über 10.000 Flüchtlingen und Besatzungsmitgliedern aus der Danziger Bucht ausgelaufen. Sie wurde von drei Torpedos des sowjetischen U-Boots „S 13“ getroffen. 9343 Menschen ertranken in der eiskalten Ostsee.
Wie viele Flüchtlinge aus Afrika im Ärmelkanal ertrunken sind, bleibt ungewiss.
Dagegen nehmen sich die 13 Passagiere in einem namenlosen Boot auf einem eigentlich harmlosen Binnengewässer kärglich aus. Kein Krieg. Kein Eisberg. Allenfalls unberechenbare Fallwinde am See machen den kleinen See Genezareth unsicher.
Ich möchte Ihr Augenmerk nicht auf die Gefahr lenken. Ich lade ein, auf das zu hören, was die Bibel im 4. Kapitel des Markusevangeliums nach der abgewendeten Gefahr erzählt. Das Entscheidende geschieht in der Stille nach dem Sturm.
Sie sind noch einmal davongekommen. In die Stille hinein fragt Jesus die zwölf Geretteten: Was seid ihr so furchtsam? Habt ihr keinen Glauben? „Wort für den Tag“ weiterlesen
Résumé de la prédication en français
Evangile selon Marc 4,35-41
35 Ce jour-là, le soir venu, Jésus leur dit: «Passons sur l’autre rive.» 36 Après avoir renvoyé la foule, ils l’emmenèrent dans la barque où il se trouvait; il y avait aussi d’autres barques avec lui. 37 Un vent violent s’éleva et les vagues se jetaient sur la barque, au point qu’elle se remplissait déjà. 38 Et lui, il dormait à l’arrière sur le coussin. Ils le réveillèrent et lui dirent: «Maître, cela ne te fait rien que nous soyons en train de mourir?» 39 Il se réveilla, menaça le vent et dit à la mer: «Silence! Tais-toi!» Le vent tomba et il y eut un grand calme. 40 Puis il leur dit: «Pourquoi êtes-vous si craintifs? Comment se fait-il que vous n’ayez pas de foi?» 41 Ils furent saisis d’une grande frayeur et ils se disaient les uns aux autres: «Qui est donc cet homme? Même le vent et la mer lui obéissent!»
Dès que l’eau s’écoule bruyamment, la fréquence de son pouls augmente. Une sueur froide perle sur le front, les mains tremblent, les doigts deviennent glacés, le souffle se fait court. La peur. Une peur mortelle. Il est l’un des 137 survivants de la catastrophe maritime qui, en septembre 1994, a frappé l’« Estonia », un ferry estonien, dans les eaux au sud de la ville de Turku, par une mer agitée. 852 des 989 passagers ont trouvé une mort effroyable.
Le 14 avril 1912, le paquebot de luxe « Titanic », en voyage inaugural de Southampton à New York, heurta un iceberg et sombra en moins d’une heure. 1.513 personnes périrent.
Le 30 janvier 1945, le « Wilhelm Gustloff » avait quitté la baie de Gdańsk avec plus de 10 000 réfugiés et membres d’équipage à son bord. Il fut frappé par trois torpilles du sous-marin soviétique « S 13 ».
9.343 personnes se noyèrent dans les eaux glacées de la mer Baltique.
Combien de réfugiés venus d’Afrique se sont noyés dans la Manche ?
Nul ne le sait.
En comparaison, les 13 passagers d’une embarcation sans nom, sur un lac intérieur en apparence inoffensif, semblent peu de chose. Pas de guerre. Pas d’iceberg. Tout au plus des rafales soudaines et imprévisibles rendant le petit lac de Génésareth dangereux.
Je ne souhaite pas attirer votre attention sur le danger. Je vous invite à écouter ce que raconte la Bible, dans le chapitre 4 de l’Évangile de Marc, après que le danger a été écarté. L’essentiel se joue dans le silence après la tempête.
Ils ont survécu. Une fois la mer calmée, Jésus interroge les douze rescapés : Pourquoi avez-vous si peur ? N’avez-vous donc pas de foi ? „Résumé de la prédication en français“ weiterlesen